Depuis huit ans, on soupçonnait les tenants du régime de l’Alternance de lorgner (avec des yeux de cleptomanes) les réserves financières de l’institut de prévoyance retraite du Sénégal (ipres), estimées à un peu moins de quatre-vingt (80) milliards. Aujourd’hui les indexés passent à) l’offensive avec une fougue de braqueur. Et dites-vous que le deal dont il s’agit ici, est gros de plus gros scandale financier depuis l’indépendance du Sénégal. Il s’articule autour de deux opérations constitutives d’un hold-up aux dépens de l’une des couches les plus vulnérables de la société : les retraités. En effet, sauf retournement de situation, le processus lancé, dans la plus grande clandestinité, il y’a juste un mois, le 11 novembre 2008, va priver l’ipres, d’ici la fin de l’année, donc dans un peu plus de deux semaines, de quatre-vingt pour cent (80%) de ses réserves financières. C’est-à-dire soixante-trois (63) des soixante dix neuf (79) milliards de francs Cfa de la « société des retraités ». et inutile de vous dire que les cerveaux de ces deux affaires ont usé de moyens parfaitement illégaux pour mener à terme leur projet qui s’assimile à du banditisme d’Etat. En effet, les textes qui régissent l’ipres, indiquent que le plus bas niveau de ses réserves ne doit jamais être inférieur au total de deux années d’allocations : approximativement quatre-vingt (80) milliards de francs Cfa.
Mais, il n’y a pire dans deux affaires.
De quoi s’agit-il ?
Commençons par la première. Le 11 novembre 2008, la présidence du Conseil d’administration (Ca) de l’ipres dont le mandat est arrivé à terme depuis… un an, saisit les membres de cet organe. Non aux fins de la tenue d’une réunion ! Mais pour une... consultation à domicile. Une première de mémoire d’homme. Ce qui ne manque pas de soulever les interrogations de certains membres du Ca interrogés et qui déjà peinaient à diriger le moyen utilisé pour vendre, quelques mois plutôt, les actions Sonatel détenues par l’ipres. La surprise vive à l’indignation lorsque certains concernés prennent connaissance à l’objet de cette « consultation à domicile » : il ne s’agit ni plus ni moins que d’avaliser l’achat par l’ipres de réserves foncières situées dans la zone de l’aéroport de Dakar. Cout de la transaction ? Trente-trois (33) milliards de francs Cfa. Et deux types de consultations sont menés.
D’une part, une consultation collective qui s’adresse aux membres du Ca ayant déjà agréé ce hold-up ; au regard des informations dont nous disposons, tout porte à croire qu’ils sont majoritaires pour avoir été durablement « travaillé aux corps »…
D’autre part, des consultations individuelles dont le libellé ne laisse place aux commentaires des destinataires de la missive, il faut répondre par « oui » ou « non ». « Là, ils ont franchi toutes limites » lâche un de nos interlocuteurs, membre du Ca, tellement indigné qu’il donne l’impression d’avoir renoncé à combattre. Et son sentiment n’est pas exagéré si on sait que toutes les dispositions qui régissent l’ipres interdisent, pour dire le moins, ce moyen d’aliéner son patrimoine. Mais alors, une question s’impose : qui sont ces « promoteurs »qui veulent fourguer la terre ? A l’état actuel de nos investigations, il parait que l’opération est orchestrée par une haute autorité du pays, aux commandes d’une institution phare de la République, flanquée d’un prête-nom en la personne d’un célèbre transhumant socialiste, anciennement maire d’un quartier populeux de la capitale. Mais le pire dans cette affaire réside en la parfaite collusion entre représentants des centrales syndicales (pas toutes) et du patronat (pas tous) , pour détrousser les retraités. En effet, des sources concordantes et dignes de foi tant au sein du Ca de l’ipres qu’au niveau de certains cercles (les banques) qui suivent cette affaire avec beaucoup d’inquiétude révèlent qu’une majorité s’est dégagée pour avaliser cette forfaiture. Notons au passage que le Ca de l’ipres est ainsi composé : six (06) membres de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) ; deux (02) de l’Union nationales des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) ; deux (02) de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts) ; un (01) de la Confédération des syndicats autonomes (Csa) ; cinq (05) du Conseil national du patronat (Cnp) ; quatre de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) ; deux (02) ; de l’Etat du Sénégal. Les mêmes interlocuteurs de préciser que pour parvenir à leurs fins, les cerveaux de cette affaire n’ont pas ménagé leurs bourses… A cet effet, ils relèvent que leurs comptes bancaires d’un des membres du Ca de l’ipres qui étaient tous au rouge sont subitement devenus plus que créditeurs, ces dernières semaines. Miracle sénégalais !
Une autre question, non moins fondamentale se pose : où en est cette opération ? Dans sa phase terminale, répondent en chœurs nos interlocuteurs qui, pour asseoir leurs arguments, révèlent un autre acte gravissime et inédit : décision (fondamentalement illégale) a été prise de faire sauter tous les D.a.t. (Dépôts à terme) de l’ipres. Qu’est-ce à dire ? Ce sont d’importantes sommes d’argent que la « Société des retraités » a placées dans les banques et qui génèrent six virgule cinq (6,5) à sept pour cent (7%) d’intérêts chaque année. Cette opération kamikaze motivée par l’urgence de réunir les trente-trois (33) milliards de francs Cfa va naturellement occasionner une grosse perte d’argent pour l’ipres, compte non tenu du péril qu’elle constitue pour son patrimoine. « C’est répugnant ! », s’exclame un de nos interlocuteurs. Et ce dernier risquerait de s’étrangler en prenant connaissance de l’autre raid sur ce qui reste des réserves financières de l’ipres.
C’est le lieu d’aborder la deuxième affaire.
En effet, concomitamment à la transaction foncière sur trente-trois (33) milliards de francs Cfa, une autre « consultation à domicile » a été orchestrée. Cette fois-ci, le cercle des consultés est restreint, car seuls les membres du Bureau du Ca de l’ipres sont concernés. But de l’opération ? Autoriser un prêt de trente (30) milliards de francs Cfa à l’Etat qui fait face à la plus grande crise financière de son histoire, du fait d’une singulière mal gouvernance budgétaire. Et à l’heure actuelle, les mêmes personnages qui ont coaché la première affaire, sont en train de mettre le dernière main à cette deuxième opération qui jettera l’ipres et tous les retraités du Sénégal dans le même gouffre abyssal où dorment les Industries chimiques du Sénégal (Ics).
Criminel !
Yaxam
Mais, il n’y a pire dans deux affaires.
De quoi s’agit-il ?
Commençons par la première. Le 11 novembre 2008, la présidence du Conseil d’administration (Ca) de l’ipres dont le mandat est arrivé à terme depuis… un an, saisit les membres de cet organe. Non aux fins de la tenue d’une réunion ! Mais pour une... consultation à domicile. Une première de mémoire d’homme. Ce qui ne manque pas de soulever les interrogations de certains membres du Ca interrogés et qui déjà peinaient à diriger le moyen utilisé pour vendre, quelques mois plutôt, les actions Sonatel détenues par l’ipres. La surprise vive à l’indignation lorsque certains concernés prennent connaissance à l’objet de cette « consultation à domicile » : il ne s’agit ni plus ni moins que d’avaliser l’achat par l’ipres de réserves foncières situées dans la zone de l’aéroport de Dakar. Cout de la transaction ? Trente-trois (33) milliards de francs Cfa. Et deux types de consultations sont menés.
D’une part, une consultation collective qui s’adresse aux membres du Ca ayant déjà agréé ce hold-up ; au regard des informations dont nous disposons, tout porte à croire qu’ils sont majoritaires pour avoir été durablement « travaillé aux corps »…
D’autre part, des consultations individuelles dont le libellé ne laisse place aux commentaires des destinataires de la missive, il faut répondre par « oui » ou « non ». « Là, ils ont franchi toutes limites » lâche un de nos interlocuteurs, membre du Ca, tellement indigné qu’il donne l’impression d’avoir renoncé à combattre. Et son sentiment n’est pas exagéré si on sait que toutes les dispositions qui régissent l’ipres interdisent, pour dire le moins, ce moyen d’aliéner son patrimoine. Mais alors, une question s’impose : qui sont ces « promoteurs »qui veulent fourguer la terre ? A l’état actuel de nos investigations, il parait que l’opération est orchestrée par une haute autorité du pays, aux commandes d’une institution phare de la République, flanquée d’un prête-nom en la personne d’un célèbre transhumant socialiste, anciennement maire d’un quartier populeux de la capitale. Mais le pire dans cette affaire réside en la parfaite collusion entre représentants des centrales syndicales (pas toutes) et du patronat (pas tous) , pour détrousser les retraités. En effet, des sources concordantes et dignes de foi tant au sein du Ca de l’ipres qu’au niveau de certains cercles (les banques) qui suivent cette affaire avec beaucoup d’inquiétude révèlent qu’une majorité s’est dégagée pour avaliser cette forfaiture. Notons au passage que le Ca de l’ipres est ainsi composé : six (06) membres de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) ; deux (02) de l’Union nationales des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) ; deux (02) de l’Union démocratique des travailleurs du Sénégal (Udts) ; un (01) de la Confédération des syndicats autonomes (Csa) ; cinq (05) du Conseil national du patronat (Cnp) ; quatre de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) ; deux (02) ; de l’Etat du Sénégal. Les mêmes interlocuteurs de préciser que pour parvenir à leurs fins, les cerveaux de cette affaire n’ont pas ménagé leurs bourses… A cet effet, ils relèvent que leurs comptes bancaires d’un des membres du Ca de l’ipres qui étaient tous au rouge sont subitement devenus plus que créditeurs, ces dernières semaines. Miracle sénégalais !
Une autre question, non moins fondamentale se pose : où en est cette opération ? Dans sa phase terminale, répondent en chœurs nos interlocuteurs qui, pour asseoir leurs arguments, révèlent un autre acte gravissime et inédit : décision (fondamentalement illégale) a été prise de faire sauter tous les D.a.t. (Dépôts à terme) de l’ipres. Qu’est-ce à dire ? Ce sont d’importantes sommes d’argent que la « Société des retraités » a placées dans les banques et qui génèrent six virgule cinq (6,5) à sept pour cent (7%) d’intérêts chaque année. Cette opération kamikaze motivée par l’urgence de réunir les trente-trois (33) milliards de francs Cfa va naturellement occasionner une grosse perte d’argent pour l’ipres, compte non tenu du péril qu’elle constitue pour son patrimoine. « C’est répugnant ! », s’exclame un de nos interlocuteurs. Et ce dernier risquerait de s’étrangler en prenant connaissance de l’autre raid sur ce qui reste des réserves financières de l’ipres.
C’est le lieu d’aborder la deuxième affaire.
En effet, concomitamment à la transaction foncière sur trente-trois (33) milliards de francs Cfa, une autre « consultation à domicile » a été orchestrée. Cette fois-ci, le cercle des consultés est restreint, car seuls les membres du Bureau du Ca de l’ipres sont concernés. But de l’opération ? Autoriser un prêt de trente (30) milliards de francs Cfa à l’Etat qui fait face à la plus grande crise financière de son histoire, du fait d’une singulière mal gouvernance budgétaire. Et à l’heure actuelle, les mêmes personnages qui ont coaché la première affaire, sont en train de mettre le dernière main à cette deuxième opération qui jettera l’ipres et tous les retraités du Sénégal dans le même gouffre abyssal où dorment les Industries chimiques du Sénégal (Ics).
Criminel !
Yaxam
Autres articles
-
🔴DIRECT | MIDI KENG avec Aminata Déthie Seck, Adjointe ville Rufisque, responsable Femmes-Pastef
-
Sénégal: le secteur de la construction chute de 12,5% au troisième trimestre 2024 (ANSD)
-
Affaire Lat Diop : la défense saisit la Cour suprême après l'irrecevabilité des recours
-
Incendie à l'hypermarché Exclusive de Yoff : d'importants dégâts matériels enregistrés, aucune perte humaine
-
Les graves révélations d'un ancien officier de gendarmerie : "le Général Moussa Fall m'a appelé au téléphone pour me menacer"